Le Recap du Covid19 EP04 Partie 3 – Mood, Le jour où tout a basculé : « Sa célébration était incroyable »

Vous pensiez vraiment qu’on allait faire simple pour le #MoodDay ?
Pour la 3e et dernière partie de cet épisode 4 du Recap du Covid19 dédié à l’emblématique Mood et son tir au buzzer du 15 décembre 2019, c’est Doc Cha, plutôt silencieux depuis ce fameux jour, qui nous raconte cette journée et l’impact qu’elle a eu sur lui ! Voici son histoire

« J’ai su que cette journée allait être incroyable »

Avant de commencer mon récit de cette journée qui a changé ma vie, je voudrais dire que j’ai toujours eu un profond respect pour Mood. Mais depuis que je le connais il a traîné quelques tuiles, comme notamment ce fameux tir en course raté à 1 contre 0 face à La Blancarde en février 2018 qui a coûté le match à son équipe, ou toutes les fois où j’ai joué avec lui et qu’il n’a pas attrapé mes passes. Mais depuis ce 15 décembre 2019, je lui ai pardonné…

La journée a commencé très tôt, on avait rendez-vous à 6h45 au gymnase de La Bégude pour se rendre à Toulon pour le match des U17M PACA, et il m’appelle à 6h48 pour me dire que sa voiture ne démarre pas. Je fonce le récupérer et en m’attendant il s’est arrêté à la boulangerie pour m’acheter des viennoiseries, et à partir de là j’ai su que cette journée allait être incroyable !

Une master class digne des plus grands !

Ce match était particulier puisque c’était la seule équipe qui avait réussi à battre ses U17 en première phase et la victoire leur permettait de garder la première place de la poule. Il me fait part de sa stratégie avant le début du match pour que je puisse apprendre et comprendre sa vision, et elle fût payante ! Une master class digne des plus grands tacticiens ! Je n’avais pas vu ça depuis le jour où José Mourinho a fait jouer Samuel Eto’o arrière droit en finale de Ligue des Champions.

Sur le chemin du retour, vers 12h48, il reçut plusieurs appels de l’équipe D2M qui jouait à 13h à la bégude et qui n’avait personne pour la table de marque. Sa gestion du problème était parfaite, il m’a montré à quel point il était l’homme de la situation ! A son arrivée dans le gymnase, les D2M ont commencé a créer un momentum qui a duré jusqu’à ce qu’il quitte le gymnase pour se rendre à Senas à 15h. Pour ma part je me rendais à la SCO Ste Marguerite pour observer le match des R2F (les rageux diront que j’étais sur le banc alors que j’étais dans les tribunes, MAIS BON ce n’est pas le sujet et il y a des photos de toute façon…)

« Si il rate, je le mute à Allauch »

Je suis revenu au gymnase aux alentours de 17h44 et je vois 13-15 au panneau d’affichage, je me dis que c’est le début du match, mais on me dit que c’est le début du 3e quart temps ! J’étais à la fois scandalisé, frustré et déçu… Le match était tellement NUL ! Je pense que c’était le match le plus NUL auquel j’ai pu assister dans ma vie ! A 6s de la fin du match, avec 1 point d’avance, nos D3 encaissaient un panier avec la faute, je me souviens que vu la physionomie du match, tout le monde pensait que c’était plié.

Le lancer franc a été raté, on prend le rebond, sortie de balle sur Antoine qui attire deux défenseurs, une passe sortie des ténèbres, Mood à la réception ! Seul dans la zone à 2 points ! Tout le monde l’avait oublié !!! Dans ma tête je me suis dit « Faut qu’il assure, si il rate, je le mute à Allauch ». Il prend le tir, le buzzer retentit, ficelle !! C’était fou ! Sa célébration le poing fermé et son visage sans émotion était incroyable ! J’ai été le premier à sauter sur lui depuis les tribunes, et l’aura qu’il dégageait m’a repoussé hors des limites du terrain. C’était la folie dans le gymnase, une lumière dans ce match des plus sombres !

Tout le monde le congratulait, mais lui est resté impassible comme si il connaissait déjà l’issu du match depuis le moment où je l’avais récupéré le matin même.

« Je suis devenu meilleur que la veille »

Ce jour a changé ma vie, après ce tir au buzzer j’ai décidé de prendre un peu plus de temps pour moi, de voyager, de ne plus rater les brunchs où j’étais invité, parce que je savais que le basket se portait mieux avec Mood. Que ce soit au coaching, dans la gestion du club ou dans le jeu, il m’a montré qu’il était le meilleur et que je pouvais même songer à la retraite. Je suis devenu meilleur que la veille grâce à lui.

Merci Mood et encore une longue vie à toi. L’âge n’est qu’un chiffre !

Doc Cha
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