Ce dimanche aura lieu la 41e édition du Marseille-Cassis. Anaïs, joueuse en senior fille qu’on ne présente plus vraiment, participera à cette course de 20 kms et a accepté de répondre à nos questions sur sa préparation et les liens entre la course à pieds et le basket. Voici son histoire.
Anaïs X Marseille-Cassis
Quand as-tu commencé la course à pieds ?
« J’ai toujours plus ou moins couru. Petite parfois, on ne me laissait pas trop le choix avec des parents sportifs. Puis après, pour pas perdre l’endurance lors des trêves. Mais courir plus fréquemment, on va dire depuis 2015, lorsque je me fixe quelques objectifs qui m’obligent à me remettre à la course à pied justement. »
« J’essaie d’avoir une meilleure hygiène de vie »
Comment te prépares-tu ?
« Comme je peux lol. Je n’ai pas d’entraînement spécifique. Dans l’idéal, quand je prépare une course, c’est d’y aller 2 fois minimum par semaine voire 3, sur des itinéraires que je connais. Ce qui n’est pas du tout le cas pour cette course : on est plus sur une moyenne de 4 à 5 fois par mois sur septembre et octobre, et 2 à 3 par mois en juillet et août. Du coup, à défaut de m’entraîner comme il le faudrait, j’essaie d’avoir une meilleure hygiène de vie en évitant les apéros et la #fatlife – seul mode de vie approuvé par le président lui même ndlr«
« Mettre 20 points serait un miracle ! »
Anaïs
Comment arrives-tu à combiner les entraînements basket et la course à pieds ? Les premiers t’aident-t-ils dans le second et inversement ?
« Cette année, c’est plus difficile. En général j’essaie de faire un jour sur deux, mais les plannings d’entraînement ont changé – genre c’est de notre faute ndlr -, et surtout je traîne trois blessures depuis un an, qui me gênent moins au basket qu’à la course. Du coup, je me sers du basket en guise de « fractionné », et j’essaie de me faire une sortie course dans la semaine. Le fractionné est nécessaire pour progresser à la course à pied. Le basket c’est pas le fractionné idéal pour vraiment progresser mais c’est mieux que rien. Et inversement, sur le terrain la seule chose que je sais faire c’est courir, donc oui pour le coup je pense que ça m’aide. »
Quels sont tes objectifs pour ce Marseille Cassis ?
« De base j’aurais aimé le faire en 2h voire moins. Mais entre les bobos que je traîne et qui me gênent beaucoup dépassé les 10 kms, plus une préparation en carton sans assiduité, je ne pense pas qu’il soit raisonnable de rester fixer sur cet objectif le jour J, pour ne pas être déçue. L’objectif ça sera de pouvoir le finir (mais j’espère quand même pas en plus de 2h30) et de pas me cramer en partant trop vite après le départ. »
Est-ce ton premier Marseille Cassis et as-tu déjà participé à d’autres courses de ce type auparavant ?
« Oui c’est le premier. Depuis que je suis arrivée sur Marseille j’ai toujours dit que je voulais en faire un. Je me suis laissée tentée cette année car on nous a challengé et motivé pour le faire en groupe. Mais résultat on sera très peu à prendre le départ.. (merci pour les abandons, la principale concernée se reconnaîtra)
J’ai fait un semi-marathon au Lubéron l’an dernier, où j’y ai laissé mes tibias et genoux. Sinon quelques trails l’été pour maintenir la forme et des courses style Mud Day. »
Tu préfères : finir un match avec 20 pts marqués ou finir le Marseille Cassis en 2h ?
« Des courses comme le Marseille cassis, j’aurais le temps d’en refaire et de me focaliser sur des bons objectifs, et en soit le 2h n’est pas insurmontable. En revanche, au vu des mes derniers flops (sic) en match, mettre 20 points serait un miracle. Donc je prends les 20 points direct ! »